22 déc. 2011

Yasmina Ouegnin, plus jeune depute de Cote d’ivoire.


yasmina ouegnin
      Elle s’appelle Ouegnin Yasmina Frederique Lucienne (ouf!). Elle a été révélée aux ivoiriens à la faveur de la derniere campagne pour les législatives. Elle vient de se voir accorder les suffrages des populations de Cocody pour désormais porter leur voix à l’hémicycle. A 32 ans elle devient le plus jeune député de l’assemblée nationale, et cela, pour les 5 prochaines années. Cette inconnue de la scène politique ivoirienne défendait les couleurs du parti cinquantenaire, le PDCI. C’est à la suite d’une longue séance de dépouillement riche en rebondissements que sa victoire à été proclamée. Une victoire acquise de justesse. Quelque 500 voix la séparaient de Mme Kanaté, son adversaire du RDR. Les 500 voix de la discorde serait-on tenté de les appeler, tant elles ont été disputées par les deux adversaires : contestations, recours en annulation, menaces, appel à la rescousse des différents états-majors politiques. Bref, tout y est passé et on n’était pas loin de la « crise post électorale ». L’affaire est donc portée à la connaissance du Ministre de la Sécurité qui à son tour consulte le Président de la république. Les ardeurs sont finalement calmées et la victoire du petit poucet de la politique ivoirienne est confirmée. Elle s’effondre en larmes dans les bras du Président Bédie qui peine à la soutenir. Puis c’est sur ses pages facebook et twitter qu’elle va répandre la bonne nouvelle qui sera confirmée plus tard par la commission électorale indépendante. Ce happy-end, rien ne le présageait en début de campagne.

C’était pas gagné.
      La fille de l’ambassadeur Georges Ouegnin, my(s)tique chef de protocole du président Houphouët Boigny à beaucoup souffert des préjugés au cours de cette campagne. Parfaite inconnue sur l’échiquier  politique ivoirien, on ne lui connaissait pas d’ambition politique avant ces législatives. La presse à donc vite fait de voir derrière sa candidature la main de son ambassadeur de père, persuadée qu’en cas de victoire ce serait ce dernier qui assumerait l’effectivité des tâches de député dans l’ombre de sa fille. Dès lors la jeune candidate allait traîner son nom de famille comme un fardeau tout au long de la campagne : « fille à papa », « née avec une cuillère en or dans la bouche », tels sont quelque sobriquets qu’on a pu lire dans la presse et sur certains sites internet.
      Son jeune âge également n’a pas été un avantage. Quand on connaît la moyenne d’âge dans notre hémicycle, quand on sait l’enjeu que représentait la commune de Cocody au cours de ces élections, même au sein du PDCI on comprenait difficilement que la direction confie la tête de liste du parti cinquantenaire à cette jeune novice.
      Puis est arrivée cette polémique suscitée par le ministre de la sécurité, lui-même candidat à ces législatives. Une polémique au sujet d’une certaine liste RHDP dans la commune de Cocody. Une incompréhension entre le PDCI et son allié le RDR sur la question du candidat qui conduirait la liste de cette alliance politique. Une polémique où la candidate s’est sentie traitée de « démon de la division » par le ministre. Elle y a même vu une menace planer sur ses électeurs. C’en était trop et la réplique est tombée au cours d’une conférence de presse. Sèche comme une toux de bouc : « j’ai été quand même étonnée qu’un ministre de l’intérieur tienne ce genre de propos. Tout le monde se demandait s’il était vraiment nommé à la bonne place ou si on a eu la gentillesse de lui accorder une présomption de compétence…Je suis très jeune dans la politique. Je ne savais pas que c’était le ministre de l’intérieur qui nommait les députés en cote d’ivoire. Il devrait faire preuve de neutralité ». C’est que Yasmina Ouegnin a du répondant. Elle a su apporter la réplique à chacun de ses détracteurs tout au long de la campagne. Mieux, elle a su retourner intelligemment chacun des éléments qu’on lui reprochait en avantage, et tout ceci, avec beaucoup de diplomatie, prouvant ainsi qu’elle est bien la fille de son père.
 
Une campagne rondement menée.
      Son nom de famille, Yasmina n’en a jamais fait un complexe tout au long de cette campagne. Bien au contraire, elle a largement profité du soutien familial, surtout celui de son père. La benjamine des 5 enfants de Georges Ouegnin en a même abusé quelques fois comme sur cette affiche de campagne où elle pose avec, en filigrane, l’image du père de la nation. Il en est de même du soutien de sa famille politique, le PDCI, dont la présence des dignitaires fut très remarquée à son meeting de clôture de campagne dans le village d’Anono.

LIRE AUSSI: Après 2 mois de formation, Yasmina s'exprime en Anglais (video).

      Avec tous ces soutiens et les moyens dont elle à bénéficié, elle aurait pu mener une campagne à l’américaine. Mais au lieu de cela, la jeune  candidate a préféré une campagne de proximité : porte à porte, visites sur les marchés, don de médicaments aux populations défavorisées, le tout couronné par une caravane dans les différents quartiers de Cocody. Bref, un corps à corps au cours duquel la tête de liste « renouveau » du PDCI a ciblé la jeunesse et les femmes. A cette population, elle a proposé un plan d’actions concrètes qu’elle mènerait en tant que député pour l’amélioration des conditions de la femme et pour sauver l’école ivoirienne. Elle prévoit entre autre d’élaborer un projet de lois pour la règlementation des prix des denrées alimentaires. Au sujet de l’école sa vision est claire : prendre des dispositions légales pour que l’éducation nationale soit une projection sur le long terme des attentes de notre pays en matière de développement. On le voit, le petit poucet du nouveau parlement à une idée très claire de ses responsabilités de député. Elle prend son rôle très au sérieux et cela se ressent jusque dans ses interviews dans la presse.
      Elle fut très certainement la candidate la plus sollicitée  par les médias au cours de ces législatives. Une aubaine dont elle à profité pour  faire montre de ses qualités intellectuelles et de sa bonne connaissance des codes de la diplomatie.Par exemple la chaîne panafricaine Africa24 lui demandait son point de vue sur la non participation du FPI - le parti du président déchu Laurent Gbagbo - aux législatives. Sa réponse est un caviar diplomatique, une feinte politique tout en finesse : « je suis mal placée pour répondre à la place du FPI. Ils sont suffisamment capables de donner des explications eux-mêmes ».
      Férue de nouvelles technologies Yasmina Ouegnin fut également une des rares candidates à recourir aux réseaux sociaux au cours de cette campagne. Elle y soigne particulièrement son image en se présentant aux ivoiriens comme mère de famille, chef d’entreprise et député de la république. Sur sa page facebook par exemple le plus jeune député élu de la dixième législature se dévoile un peu plus à ses électeurs. On peut y découvrir son curriculum-vitae, son parcours professionnel, ses convictions religieuses et politiques, etc. on apprend ainsi qu’elle milite activement au PDCI depuis la fac. Certainement une réponse à tous ceux qui la considèrent comme une parvenue dans ce parti. Sur ces réseaux,  elle rendait compte au jour le jour du déroulement de la campagne, elle répondait aux questions de ses fans et des nombreux curieux et recevait également leurs encouragements. L’honorable y annonce une tournée de remerciement.

 Yasmina Ouegnin, c’est un aussi un Bac+6 !
      Derrière sa belle plastique, se cache également l’ancienne élève de la prestigieuse école polytechnique INPHB de Yamoussoukro, école dont elle est sortie avec un diplôme des Hautes Etudes en Assurance. C’est ensuite à l’Institut de Management desRisques de Bordeaux en France qu’elle terminera son cursus académique.
       Jusqu'à ces élections, Yasmina Ouegnin était D.G de Avedis, un cabinet de courtage et conseils en assurances qu’elle à crée depuis 2005. Professionnelle de l’assurance, elle sera élue par ses pairs Secrétaire Générale de l’Association Nationale des Courtiers d’Assurance et de Réassurance de Cote d’Ivoire (ANCARCI)
      Yasmina Ouegnin, c’est également la militante des droits des femmes et des causes humanitaires. Elle a participé à la création de la Coalition des Femmes Leaders et est impliquée dans de nombreuses actions humanitaires en faveur des personnes défavorisées.
      Vous rêviez de faire de ce bon parti votre épouse ? C’est vraiment dommage. L’honorable à déjà un anneau solidement accroché au doigt par Monsieur Guessennd, son époux. Elle est en outre mère d’une charmante fille de 3 ans. Bonne arrivée Madame le Député dans le monde très rugueux de la politique et bon vent !

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Yasmina Ouegnin et sa famille politique du PDCI.



13 déc. 2011

L’Ingénieure qui soigne le diabète en 6 mois.


Dr Djan Awu Boateng est une naturothérapeute, mais pas n’importe laquelle car, elle est ingénieure en électrotechnique. Intellectuelle accomplie, cette dame a abandonné toute carrière prometteuse dans l’administration pour se consacrer au traitement des maladies par les plantes médicinales. Chose qui lui réussit bien, puisqu’elle s’est spécialisée dans le traitement du diabète, une pandémie qui touche une frange importante de la population ivoirienne.

Un don reçu des parents         
Dr Djan Awu Boateng posant ici, avec à l'arrière plan
ses diplomesde naturothérapeute sur létagère et ses
compositionsmédicales emballées.
Née d’un père Ghanéen et d’une mère Ivoirienne, Djan Awu Boateng exerce à titre de Docteur grâce à un certificat délivré par le Ministère de la Santé du Ghana. Cette dame affirme avoir reçu son don de ses parents pour soulager les âmes en peine. « Je suis née d’une famille de tradition naturothérapeute. Ma grand-mère a longtemps soigné au Ghana. Mes sœurs vivant ici ont fait pareil. Et moi, en dépit de mon niveau intellectuel, je me suis investie dans le traitement de toutes les maladies par les plantes. J’ai étudié en Côte d’Ivoire et bonifié ma formation de naturothérapeute au Ghana, dans des centres spécialisés en la matière» indique-t-elle. Avant d’ajouter, « ma formation a été sanctionnée par plusieurs diplômes. Et j’ai été investie du titre de Docteur naturothérapeute. Autant dire que j’ai fait mes preuves ». Par ailleurs, avec document à l’appui, la praticienne soutient qu’en dépit de sa fonction de naturothérapeute, elle collabore avec les laboratoires, afin de certifier que ses plantes ne présentent aucun danger pour la santé. « Mes plantes et poudres ne sont pas toxiques et ne présentent aucun effet secondaire. Je me base sur les résultats publiés par des laboratoires de renom », certifie-t-elle. Pour donner du crédit à ses dires, elle sort de son tiroir une pile de documents relatifs aux analyses de laboratoires sur ses plantes, et nous les présente. Et de dire fièrement : «je n’utilise que des substances naturelles dont la non toxicité est certifiée ».Toute chose, qui lui a fait gagner l’estime d’un médecin opérant dans une clinique jouxtant son cabinet. Pour ce dernier, Dr Boateng est un vrai médecin, en ce sens qu’elle n’entame jamais un traitement sans avoir, au préalable, pris connaissance des documents médicaux des malades pour réellement connaitre l’origine du mal, afin de mieux le combattre. « En la matière, je suis l’un de ses partenaires. Je consulte, à sa demande, les malades qui se présentent à elle sans dossier d’analyse ou de diagnostic médical». Toutes ces mesures de prudence, au dire du Dr Boateng, visent à ne pas administrer, par inadvertance, un médicament pouvant empirer l’état du malade, au lieu de le rétablir promptement.


Le Centre National de Traitement du Diabete
A Yopougon quartier Maroc, carrefour Tiken Jah, celle qu’on appelait autrefois affectueusement « Ahou championnat » est une personne bien connue. Dans l’espoir d’être délivrés du mal qui les ronge, des malades, tous sexes confondus, prennent d’assaut, souvent de bonne heure, le cabinet de la naturothérapeute. Ce samedi 19 Novembre n’a pas dérogé à la règle car, à peine descendu du taxi qui nous a conduit devant l’édifice où exerce cette dame de renom, notre regard est attiré par une foule attroupée. Un coup d’œil sur la pancarte plantée à proximité du local nous situe: ‘’Centre National de Traitement du Diabète’’. Dans cette pièce qui fait office de clinique et à laquelle nous accédons en jouant un peu des coudes pour nous frayer un chemin sont assis des patients, pour certains dans des chaises en plastique et pour d’autres, sur des bancs. Au dehors, c’est quasiment la bousculade, malgré le rang qu’on essaie de respecter, tant bien que mal. Lasse d’attendre mais déterminée à entrer dans la salle de consultation, une dame avec une grosse enveloppe dans la main, ne cesse de gesticuler, signe probable d’énervement ou d’impatience.

Passage à la radio nationale.
Après maintes insistances, elle finit par nous confier la raison de sa présence en ce lieu. « Sur les ondes de la radio nationale, j’ai entendu le Dr Boateng avancer qu’elle soigne le diabète. Affirmation corroborée par certaines connaissances et patients guéris. L’enveloppe que vous voyez entre mes mains contient le résultat qui prouve que je souffre du diabète. Je suis donc venue mettre mon sort entre ses mains», a-t-elle déclaré. A côté de cette trentenaire au visage anxieux, un jeune dans le rang, visiblement intéressé par notre question nous apostrophe : « elle guérit définitivement le diabète, si vous suivez à la lettre le traitement indiqué. J’en suis la preuve tangible. Après avoir fait le tour des hôpitaux pour des dialyses à des coûts faramineux et visité certains tradipraticiens, sans succès, la mort dans l’âme, je suis venu la voir. Et, au bout de quelques mois, j’ai été totalement guéri»,  a-t-il témoigné. Avant d’ajouter que c’est fort de cela qu’il est venu accompagner son père, lui aussi souffrant du même mal. Il pointe son doigt en direction d’un vieillard recroquevillé, car trop âgé pour faire le pied de grue, sous un arbre qui surplombe cet espace. Rassérénés par ce témoignage, nous promenons notre regard sur les malades qui bondent la salle d’attente, avant d’entrer dans le bureau qui sert de salle de consultation au Dr Boateng. Nous l’y trouvons, le visage radieux, s’affairant à recevoir, à proposer et à expliquer la posologie des médicaments à ses malades ; ce, après les avoir écouté et après avoir consulté leurs analyses médicales. S’octroyant une pause pour nous recevoir, elle nous informe qu’elle soigne totalement le diabète.


Durée du traitement : 6 mois.

« Avec mes plantes, je traite le diabète en 6 mois, un temps record. Car, contrairement à la dialyse pratiquée à l’hôpital et qui consiste à ponctionner et à filtrer le sang pour en diminuer le taux élevé de sucre, mes plantes régénèrent les cellules mortes dans le corps humain», indique-t-elle. « C’est au vu de ces résultats, a-t-elle poursuivi, que je me suis spécialisée dans le traitement du diabète. Dieu merci, cela me réussit bien. En témoigne la cohue que vous voyez devant mon centre». Et de s’empresser de relever qu’en plus du diabète, elle soigne toutes les maladies qualifiées de graves telles que l’hypertension, la tension artérielle, l’accident vasculaire cérébral, le zona, l’insuffisance rénale, la stérilité masculine et féminine etc. A ce sujet, s’estimant redevable à jamais de celle qu’il considère comme sa bienfaitrice, Jean-Jacques, un patient de passage, nous confie : « J’ai aujourd’hui un enfant grâce aux plantes du docteur. Chose à laquelle j’avais renoncé lorsque, de façon unanime, les médecins que j’avais consultés avaient scellé mon sort en concluant que je ne pouvais plus avoir d’enfant. Chaque fois, quand je peux, je viens lui dire bonjour en signe de reconnaissance. Je conseille à toutes les personnes souffrant de la stérilité de venir la voir », a-t-il avancé. Dr Boateng, affirme aussi combattre efficacement les crises hémorroïdaires, communément appelées koko, qu’elle considère comme la mère de toutes les maladies. « Le koko, par ses ramifications, est à la base de 99% des pathologies. Soigner les malades qui en souffrent, revient à éradiquer les autres maladies », précise-t-elle.

Le soutien des confrères médecins

« Si une plante peut guérir, elle peut aussi tuer. Il faut donc agir avec prudence et professionnalisme », précise-t-elle. C’est d’ailleurs fort de ce professionnalisme que le Dr Touré, un membre du Programme National de la Promotion de la Médecine Traditionnelle, a plaidé largement en faveur de cette praticienne dans le choix de sa structure, parmi les cabinets certifiés à exercer sur le territoire ivoirien. « Je connais et travaille avec Dr Boateng depuis des années. Conscient de l’efficacité et du pouvoir de ses plantes, il arrive que je conseille des patients de recourir à sa science quand la médecine moderne atteint ses limites, surtout concernant l’hépatite B», a-t-il renchéri. Autant de témoignages concordants qui confèrent à la naturothérapeute des qualités indéniables de médecin crédible et sérieux.

                                                                                                                                 Source: le Mandat. 

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5 déc. 2011

Ma colocataire est une souris.

Autant vous le dire tout de suite : je ne suis pas de ces personnes qui en mal de compagnie adoptent un animal à qui elles finissent par léguer biens et fortune quand elles viennent à défunter. Loin de là ! J’ai par chance encore quelque  famille qui me témoigne ce que je crois être de l’affection et je le  rends bien. Question fortune, mes héritiers gagneraient à être plus ambitieux car tout ce dont ils hériteront sera très probablement des dettes. Non je n’ai vraiment pas le profil d’un « souriphile ». Je suis tout simplement une des nombreuses victimes de ce proverbe qui dit qu’on choisit ses amis mais qu’on ne choisit pas ses voisins. Cette souris, elle s’est tout simplement imposée.


          Elle n’a rien de ces grosses souris qui vous effraient au détour d’un tas d’ordures. Non. C’est au contraire une de ces toutes petites dont la taille est inversement proportionnelle à la capacité de nuisance. Elle a posé baluchons et colis à la maison sans crier gare et en violation de toutes les règles de colocation. Quand à eu lieu le déménagement ? Personne à la maison ne saurait le dire. Nous nous sommes simplement aperçus de sa présence le jour où, satisfaite de sa nouvelle demeure, elle nous à laissé ses premières crottes sur la cuisinière à gaz. On a bien essayé de lui faire comprendre que la colocation est basée sur un minimum de respect entre les deux parties contractantes : courses poursuites nocturnes, coups de pilon, piège à rat, raticide. Rien n’y fit. Elle avait décidé que nous cohabiterions et que rien ne lui ferait changer d’avis. C’est donc la mort dans l’âme que nous nous sommes résolus à accepter notre nouvelle voisine.
           Passées les incompréhensions des premiers moments, la cohabitation se déroulait bien : la voisine nous laissait ses crottes pendant la nuit et nous devions les ramasser le lendemain ; elle urinait dans les ustensiles et nous devions les déménager chaque soir pour lui faire de la place dans « sa » cuisine ; elle bouffait le pain qui devait servir au petit déjeuner du lendemain et nous devions nous contenter des restes qu’elle avait bien voulu nous laisser. Lorsque ces restes étaient trop sérieusement amochés, il fallait racheter du pain le lendemain matin. Vraiment nous nous accommodions bien de ses habitudes jusqu’à ce soir où, contre toute attente, notre chère voisine foula à la patte toutes les règles de bon voisinage.  
            Elle est arrivée ce soir-là aux environs de 22h00, contrairement à ses habitudes. La grosse pluie qui était tombée quelques heures plus tôt devait être pour quelque chose dans  ce retard. Elle s’est immédiatement dirigée vers « sa » cuisine puis en est ressortie presqu’aussitôt, s’étant certainement rendue compte que, pour une fois, nous ne l’avions pas attendu pour le dîner. Elle entreprit alors de grimper l’étagère à pain pour se servir sa part comme à son habitude. Mais plus entreprenant qu’elle ce soir, je me précipitai sur l’étagère à pain. J’en retirai le pain que je m’en allai enfermer dans l’armoire de la chambre à coucher. Une grosse journée m’attendait le lendemain et il n’était pas question que ma souris de voisine m’obligeât à sortir acheter du pain le lendemain matin. Mais c’était mal connaître cette dernière qui allait me faire payer cette effronterie. Elle se mit à trouer dans tous les sens le sac à pain vide que je venais de lui laisser sur l’étagère. Je m’en allai au lit sur ces entrefaites, croyant l’incident clos.
               Aux environs de 3 heures du matin, heure à laquelle Morphée dispense généralement son sommeil le plus doux, je fus réveillé par des bruits de griffures derrière la porte. La souris grattait de toutes ses forces comme pour se creuser un passage. Je comprenais enfin que cette bestiole avait un plan pour toute la maisonnée : personne ne dormirait tant qu’elle n’aurait pas sa part de pain. Le sommeil encore plein les yeux, je réussis à pulvériser un peu d’insecticide sur le pas de la porte, persuadé que l’odeur viendrait à bout de sa rancune. Mal m’en a pris. Elle revint de plus belle, cette fois en rongeant carrément les parties que je venais de pulvériser. J’aurais volontiers engagé ce bras de fer jusqu’au petit matin, mais je tombais littéralement de sommeil et la perspective de la rude journée qui m’attendait le lendemain ne m’incitait guère à l’affrontement. Aussi ais-je à mon corps défendant fini par ouvrir ma porte à cette souris. Elle n’en demandait pas plus pour aller se loger dans l’armoire et se nourrir copieusement. Voici à quel prix j’ai eu le sommeil l’autre soir.
                Je suis encore à couteaux tirés avec ma colocataire au moment où j’écris ces lignes, notre différend n’ayant  pu être réglé à ce jour. D’autre part, des envies de souricide me font une cour assidue ces derniers temps. On m’a dit que les réseaux sociaux pouvaient s’avérer très efficace pour les personnes dans ma situation. J’attends que la magie opère.

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28 nov. 2011

Bloomfield Investment CO: Premiere agence de notation financiere de Cote d’Ivoire.


Trois agences de notation font la pluie et le beau temps sur les marchés financiers de la planète : Standard & Poors (S&P), Moody’s et Fitch. Les Big Three comme on les appelle ont le quasi monopole de la distribution des trois petites lettres qui déterminent la solvabilité de chaque état du monde (A, B et C). Il faudra désormais compter avec Bloomfield Investment Corporation, la première et seule agence de notation de Côte d’Ivoire, mais également l’une des trois agences de notation financière en Afrique après celle de l’Afrique du Sud et du Nigéria. Son fondateur et Directeur Général est notre compatriote Zeze Stanislas.

Zeze Stanislas, DG de Bloomfield Investment CO.
     Comme ne l’indique pas son nom, Bloomfield Investment est une entreprise 100% ivoirienne basée dans le paisible quartier de Cocody Mermoz à Abidjan. Elle est l’une des trois filiales de Bloomfield Financial Group. Sa spécialité est de noter la capacité et la volonté des entités qui empruntent à faire face à leurs obligations. Mais pas seulement. Elle prépare également les entreprises et états à la notation financière. Plusieurs entreprises Ivoiriennes dont La Loyale d’Assurance, Pétro Ivoire, Simat, le Fond d’Entretien Routier sont déjà passées au crible de la notation de Bloomfield Investment.

Son système de notation
         Son système de notation est innovant parce qu’il établit une correspondance entre sa propre échelle de notes destinée aux entreprises africaines et l’échelle de notes utilisée par les grandes agences de notation internationales. Elle évite ainsi le piège d’un système de notation non adapté à l’environnement régional. Ses notes sont reconnues par les autorités des marchés Européens. Mieux, en tant que seule agence en activité dans l’espace UEMOA, elle devrait devenir la première agence de notation financière à être agrée par la Bourse Régionale de Valeur Mobilière (BRVM).

Zeze Stanislas, pionnier de la notation financière.
          Zeze Stanislas est Conscient de son rôle de pionnier de la notation financière en Afrique Francophone. Il est surtout conscient que la crédibilité et l’expérience sont les actifs les plus importants d’une Agence de notation. Aussi a-t-il imposé un code de bonne conduite aux  grosses têtes dont il s’est entouré dans cette entreprise. Ce sont tous des experts bilingues issus des meilleures Universités et écoles du monde. Il est lui-même loin d’etre un parvenu dans son domaine : diplômé en science politique et économique de l’Université du Michigan et titulaire d’un Master en administration publique avec une spécialisation en gestion des risques financiers. Il a aussi étudié le droit des affaires à l’Université de Nantes en France. Ses vingt ans d’expérience en gestion de risque financier, il les à acquises dans les plus prestigieuses institutions financières mondiales : Senior Risk Analyst à la Banque Mondiale, Directeur du Risque PME-PMI à la National Bank of Detroit, Senior Credit Analyst à la Banque Africaine de Développement, Directeur Régional du Risque Crédit pour l’Afrique de l’ouest et du centre à Shell Oil Product Africa. 
C’est donc en homme averti qu’il plaide pour la notation financière de la Cote d’ivoire.

La Cote d’Ivoire Bientôt AAA dans les agences de notation ?
               Les états africains qui empruntaient depuis les indépendances auprès des institutions de Bretton Woods (FMI, Banque Mondiale) se rendent compte aujourd’hui  que cette tendance n’est plus viable. Ils diversifient désormais leurs sources de revenus en empruntant aussi sur les marchés financiers. Pour devenir plus attractifs sur ces marchés et  réduire les coûts de leurs emprunts, 18 pays Africains ont sollicité la notation de leurs dettes par S&P en 2010. Les meilleurs élèves de ces classements étaient le Botwana (A+), l’Afrique du Sud (A), la Tunisie et la Lybie (A-). Les moins bien notés étaient le Gabon, le Cameroun, le Sénégal, le Burkina et l’Egypte (BBB-). Malheureusement, la côte d’Ivoire n’a pas encore entamé le processus qui doit conduire à sa notation. Et cette situation inquiète le PDG de Bloomfield Investment. Il avertit dans un hebdomadaire de la place que sans note Financière, la Cote d’Ivoire court un risque. Et d’expliquer qu’une mauvaise note vaut mieux que pas du tout de note car sans note, notre pays est systématiquement suspecté d’avoir une mauvaise qualité de crédit, ce qui l’oblige à emprunter à des taux d’intérêts plus élevés que nécessaires. Les choses devraient changer à court terme avec les négociations engagées par l’état avec le FMI et qui doivent aboutir à l’obtention du point d’achèvement de l’initiative PPTE. La quasi-totalité de la dette ivoirienne sera annulée à cette occasion. Nul doute que quand arrivera ce moment,  les autorités se tourneront vers Bloomfield Investment Pour la notation Financière du pays.

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20 nov. 2011

C'etait lui, la souris de la route sur Radio Nostalgie. RIP

Quand vous vous retrouviez piégé dans les embouteillages oppressants de la ville d'Abidjan, une bonne alternative était d'écouter sa chronique "la souri de la route" sur Radio Nostalgie. il y animait l'actualité routière, prévenait des bouchons et donnait des conseils aux usagers de la route. "Bison Fûté" comme le surnommaient ses nombreux fans et auditeurs avait une exceptionelle voix d'animateur et sa chronique était l'une des plus suivies de Nostalgie. Dabe Tusti Gilles Murris de son vrai nom, à rendu l'âme, fauché mortellement par des balles perdues à la Riviera hier Samedi 19 Novembre 2011. C'etait un artiste formidable avec plus d'une corde a son arc. Portrait.

                                   La vie n'a pas été tendre avec lui.

 Rendu aveugle par un glaucome au stade terminal en 2008, Tus-Ty (de son vrai nom Dabé Tusti Gilles Murris), est passé par plusieurs états d'âme: amertume, mélancolie, colère, incompréhension puis acceptation, avant d'user et d'utiliser sa musique comme une thérapie. Désormais, c'est avec des vers qu'il traduira ses émotions. C'est par des rimes qu'il dira ce qu'il ressent au tréfonds de son être. Le style qu'il s'est choisi prend une orientation nouvelle et swingue à souhait entre slam et rap. Nourrie aux sonorités africaines, sa musique chaude, envoutante, épouse, prend et rend des thèmes comme la prise de conscience de la jeunesse, la culture de l'espoir, le courage, la combativitéC'est depuis son jeune âge que cet homme de 38 ans a signé un bail de longue durée avec les sons. Avec les arts et la culture, devrait-on dire, puisque de son flirt avec les arts plastiques et l'écriture naîtront quelques distinctions dont il peut s'enorgueillir. Avec le dessin, l'imagination et l'originalité en plus, il remporte plusieurs concours nationaux d'arts plastiques, de nouvelles et de caricature. "J'ai toujours oscillé entre les lettres et le dessin. Ainsi, j'ai par exemple remporté le 2ème Prix du concours littéraire de nouvelles de Vacances culture avec mon texte Les larmes noires", explique-t-il. Après les études secondaires, Tus-Ty s'inscrit, selon le voeu de ses parents, à la faculté de droit de l'université de Bouaké. Mais au fond, ce n'est pas ce que je voulais faire, affirme-t-il. Il ne terminera d'ailleurs pas ces chères études puisqu'il s'inscrit plus tard aux Beaux-arts et devient professeur d'arts plastiques. Affecté au lycée de Koumassi, il n'abandonne pas pour autant ses hobbies. Féru de communication, Tus-Ty travaille quelques années en tant que créatif infographe, avant d'exploiter cet autre don qui est sa voix. Une voix grave qui lui a permis de travailler dans plusieurs radios et de se faire remarquer.

Sur Radio Nostalgie.
Son passage sur Radio Nostalgie, en tant que Souris de la route le fait connaître, même si son visage était resté jusque-là dans l'ombre. Riche d'une expérience musicale tentée dans les années 1990, Tus-Ty ne continue pas moins de s'adonner à la musique. En 1997, sous le pseudonyme de T.o.p. L'exécuteur, il intègre l'une des plus grandes familles de Hip-hop d'alors, La Flotte impériale menée par Stezo. "Cette expérience ne s'étant pas révélée payante, j'ai senti le besoin d'aller voir ailleurs, ce qui m'a valu quelques inimitiés au sein de la Flotte impériale", explique l'artiste. Quelques années plus tard, épaulé par Angelo Dogba, une autre figure emblématique du rap made in Côte d'Ivoire, il fait la connaissance de MC Claver, animateur radio et l'un des précurseurs du mouvement Hip-hop. En décembre 1999, sous leur coupe, il émerge de l'underground et présente Ecran noir, une oeuvre solo qui lui permet de se faire connaître. L'album n'a pas eu le succès financier escompté, même si sur le plan de la promotion de l'artiste, les choses se sont bien passées, note-t-il un brin nostalgique. "En 2003, j'intègre Radio Nostalgie où je suis chargé de faire la Souris de la route, parallèlement à mes fonctions d'enseignant", explique l'artiste. Ses ennuis de santé débutent en 2006. "J'ai senti que le glaucome avait pris de l'ampleur sur mes yeux, mais tous les traitements entrepris n'ont donné aucun résultat satisfaisant. L'année d'après, le mal m'écrasait", se souvient Tus-Ty. En 2008, il perd définitivement la vue. "J'ai cru que c'était la fin du monde. J'étais sur le point de me suicider. J'en ai voulu à Dieu. C'est comme s'il m'avait oublié", confesse-t-il. "Seul Dieu et le slam m'ont redonné la force et la joie de vivre", raconte le chanteur. Et de poursuivre : "Cette poésie est mon bol d'air, elle m'a fourni tous les ingrédients de ma renaissance". Tus-Ty conçoit le slam comme une thérapie, sa thérapie. Si Franck, son chauffeur, le trouve gentil et facile à vivre, sa soeur aînée, Mme Kakou Françoise affirme qu'il est très nerveux, peut-être à cause de son handicap. Tus-Ty, qui ne veut pas se laisser abattre par son handicap, veut mener un combat en faveur des handicapés et sensibiliser tout le monde à faire plus attention à eux. Côté cour, c'est écran noir, affirme le chanteur qui ne désespère pas de rencontrer la perle rare. "On me dit que je suis difficile à vivre mais mon souhait est de rencontrer une femme qui me comprenne et qui comprenne l'art", conclut-il. 
Malgré son handicap, Tus-Ty n'a pas baissé les bras. Il a trouvé en son art les ressorts nécessaires pour repartir de plus belle. Ecoutez-le raconter sa vie en slam.


                                                                                                                    Source: l'expression.

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14 nov. 2011

Voici comment réaliser 50% d’économie d’énergie.

Les ivoiriens se souviendront encore longtemps du premier semestre de l’année 2010. Un délestage sans précédent frappait le pays, nous obligeant à nous éclairer à la bougie. Cette situation qui a été également ressentie dans les autres pays de la sous région était, selon les spécialistes, due à la faiblesse de production en électricité dans les états de la CEDEAO, mais également à l’absence de politiques de gestion d’énergie dans ces états. C’est donc pour palier les difficultés d’autosuffisance en énergie et les cas de gaspillage que la CEDEAO à institué un prix.

Yeo Lonigue Emmanuel, Lauréat du prix CEDEAO du plus jeune entrepreneur et de l’innovation en matière d’énergie.

          Ancien élève du Lycée Scientifique de Yamoussoukro, transfuge de l’ESIE de Bingerville, Yeo Lonigue Emmanuel a fait ses armes dans le système scolaire ivoirien avant de s’envoler pour les états unis où il a obtenu un Master. Cet ingénieur en électromécanique créera par la suite LYNAYS Technologies, une SARL dont il est le Directeur Général. A 32 ans, il vient de décrocher le prix CEDEAO du plus jeune entrepreneur de la sous région. Son mérite : il a conçu le Field Commander un système de maîtrise des mouvements d’énergie pouvant permettre une économie d’énergie de près de 50%. Ce système doit permettre aux entreprises aussi bien du privé que du public de devenir plus rentables en réduisant intelligemment leur consommation d’énergie. Déjà testé sur plusieurs édifices publics, le field commander a fait ses preuves à en juger par la présence de nombreux directeurs généraux et autorités étatiques à la cérémonie de remise du prix.
          C’est d’abord le ministre de la jeunesse et du service civique qui à félicité le lauréat et exhorté la jeunesse ivoirienne à faire preuve d’esprit d’entrepreneuriat à l’instar du lauréat. C’est ensuite le Président de la chambre de commerce qui à relevé la pertinence du prix CEDEAO vu la récurrence des délestages et l’insuffisance de production d’énergie dans la sous région. La parole à été enfin donnée à la vedette du jour Yeo Lonigue Emmanuel. Il a démontré au cours d’une vidéo projection comment le Field Commander permet de réduire de 2.15 mégawatts la consommation d’électricité aux heures de pointe, ce qui représente un gain de près de 60 milliards de francs CFA.
          La question de l’économie d’énergie est une des cibles des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Les OMD préconisent d’inverser la tendance actuelle à la déperdition des ressources naturelles si nous voulons éviter à notre monde un grave déficit d’énergie dans les années à venir. Les ressources de la planète ne sont pas inépuisables et chacun de nous peut agir pour réduire le gaspillage.

Trucs et conseils pour économiser  de l’énergie à la maison.
Réduire sa consommation d’énergie chez soi, sans frais supplémentaires et sans travaux ? C’est possible grâce à une foule de gestes accessibles à tous et tout en gardant son confort intact. Il suffit pour cela de faire preuve d’un minimum de rigueur et de bon sens.
  • la démarche la plus importante, mais également la plus évidente consiste à éteindre tout ce qui n’est pas utilisé. Les ampoules inutilement allumées par exemple. De même, il faut éteindre les appareils au lieu de les laisser en mode veille en cas d’absence prolongée. Un téléviseur en veille pendant 20 heures consomme autant que si vous le regardiez pendant 4 heures !
  • Remplacez les ampoules à incandescence par des ampoules à basse consommation car ces dernières consomment 5 fois moins d’énergie et durent 10 fois plus longtemps.
  • Gardez les portes et les fenêtres fermées lorsque le climatiseur est en marche. Dans la chambre, la température conseillée pour bien dormir est 17°c ; au salon 19°c suffisent.
  • L' un des appareils les plus consommateurs d’énergie est le réfrigérateur. Evitez de l’ouvrir et de le refermer sans besoin impératif car il consomme beaucoup d’énergie pour se remettre à bonne température. C’est aussi la raison pour laquelle il ne faut jamais placer un plat encore chaud ou tiède dans cet appareil. Ne pas le coincer au mur. Ne pas le placer à côté d’une source de chaleur comme la cuisinière. Pensez à le dégivrer et à nettoyer la grille de ventilation car au-delà de 3 millimètres de givre, sa consommation augmente de 30%.
  • régler la machine à laver sur le mode eco (30° à 40°) adapte son fonctionnement à la quantité de linge et permet d’économiser environ 25% d’électricité par lavage.
  • la réduction de la consommation des ordinateurs est plus facile à mettre en œuvre car les éditeurs de logiciels et les fabricants de matériels ont franchi des étapes significatives dans l’optimisation énergétique de ces appareils. Windows par exemple dispose de fonctionnalités qui vous permettent de définir un délai d’inactivité au bout duquel votre écran s’éteint, vos disques durs sont arrêtés et votre ordinateur mis en veille. Vous pouvez les configurer en cliquant sur démarrer puis sur panneau de configuration pour accéder aux options d’alimentation.
    En tout état de cause il faut bannir tout programme qui affiche de jolis dessins ou images sur l’écran quand le poste est inutilisé car ils maintiennent l’écran sous tension. Laissez l’écran passer en veille naturellement, c’est -à-dire devenir réellement noir.

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6 nov. 2011

Irene Bath, première femme Super Ebony de Cote d’ivoire

         Les lampions se sont éteints le vendredi 4 novembre sur la 13eme édition de la Nuit des Ebony. A l’issue de cette soirée de célébration de la crème des journalistes de Cote d’ivoire, c’est Irène N’guessan Bath qui à été sacrée Meilleure Journaliste de Cote d’Ivoire pour l’ensemble de ses oeuvres. La chroniqueuse du Service Economie du quotidien l’Inter à manqué de peu de réaliser le hat-trick parfait lors de cette prestigieuse soirée placée sous le signe de la réconciliation nationale : meilleure journaliste presse écrite de l’année, meilleure journaliste de la presse en ligne, 2ème prix de la lutte contre la contrefaçon (à seulement 1 point du lauréat), Irène à survolé la soirée de son talent. C’est donc tout naturellement qu’elle fut sacrée Ebony des Ebony, plus haute distinction du journalisme ivoirien. Celle qui signe ses articles sous le nom de Irène bath à toujours eu un appétit insatiable pour les prix. Déjà Ebony du meilleur journaliste reporter lors de la 12eme édition de la nuit de la communication, la lauréate venait d’être recrutée au Groupe Olympe quelques mois plutôt. « Ce prix n’est que les prémices du super Ebony que nous allons décrocher à la prochaine édition », avait prédit à cette époque Nady Rayess PDG du Groupe Olympe. C’est désormais chose faite. 
        La joie et l’émotion étaient donc à leur comble chez les journalistes de ce groupe de presse vendredi dernier à la salle rénovée du Palais des Congrès de l’Hôtel Ivoire. Leur consœur dont les articles sont régulièrement repris et traduits sur les meilleurs sites internet d’information recevra une somme d’un million de francs CFA et une villa toute équipée. 


         Cette 13ème édition des Ebony a également eu le mérite de révéler que de nombreux professionnels de la presse ne détiennent pas leurs cartes professionnelles. En témoignent les prix qui n’ont pu être décernés dans les catégories Ebony Radio et Ebony Audiovisuel. Dans cette dernière catégorie, seul Eugène Attoubé a pu remplir toutes les conditions de candidature. Il s’est vu décerner un prix d’encouragement.

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31 oct. 2011

Thierry Dusautoir, l’enfant d’Abidjan.

La coupe du monde de rugby 2011 comme on s’y attendait un peu a été remportée par les All Blacks. Si les néo zélandais sont toujours impressionnants dans l’exécution de la «haka », leur célèbre danse guerrière, leurs performances sportives, elles sont en demi teinte. En témoigne cette finale remportée de justesse face à la France 8 – 7. Les Bleus n’ont pas du tout démérité. Ils ont même montré leur meilleur rugby lors de cette finale aux dires de certains spécialistes.



Capitaine courage et meilleur joueur de la planète.
        Les français ont évité la déculottée que leur promettaient tous les pronostics après les prestations calamiteuses des phases de poule. C’est en partie grâce aux performances exceptionnelles de leur capitaine Thierry Dusautoir. En plus d’être auteur de l’unique essai français lors de cette finale perdue, Thierry a su donner de la voix pour remobiliser ses coéquipiers et les emmener à se surpasser au moment où l’équipe était en proie aux doutes. Auteur d’une saison exceptionnelle unanimement saluée par la presse spécialisée, ce colosse de 1,88 mètres pour près de 100 kilos n’est pourtant pas le genre de joueur que vous entendrez beaucoup dans les médias. Il fait plutôt le travail difficile sur le terrain. Dark destroyer, c’est ainsi qu’il a été surnommé par ses adversaires lorsqu’il a à lui tout seul maîtrisé toute l’attaque néo zélandaise en effectuant 29 plaquages avec 100% de réussite ! Une performance inouïe pour un seul joueur en un seul match. C’était le  6 octobre 2007 lors d’un mémorable quart de finale de coupe du monde où pour la premières fois, la France battait les mythiques All Blacks. Ce jour là il a gagné ses galons de titulaire en équipe de France, lui qui n’était que remplaçant. 
           Sacré meilleur joueur de la planète par l’International Rugby Board le lundi 24 octobre dernier, ce fantastique leader à reçu le plus bel hommage de ses coéquipiers lorsque ces derniers lui ont fait une haie d’honneur à la cérémonie de remise du trophée. Et pourtant, rien ne prédestinait cet homme de peu de parole à une telle carrière. Il a même failli refuser l’offre de capitanat de l’équipe de France !

Dusautoir, cœur d’Ivoire.
              Il est né à Abidjan le 18 novembre 1981 d’un père français, Bertrand Dusautoir, prof de physique-chimie dont les parents sont installés à Divo, au sud-ouest de la Cote d’Ivoire depuis 1948. Sa mère Kekane Gbeuli est une femme Bété de côte d’ivoire. C’est donc à Divo, sur la ferme de ses français de grands parents qui cultivaient le café et le cacao que le petit Thierry grandira en compagnie de son frère et sa sœur ainés. A 10 ans, il quitte la Côte d’Ivoire avec ses parents pour poursuivre ses études en France. Il n’a pas idée des difficultés qui l’attendent dans ce pays. 
           C’est d’abord le père qui sombre dans la dépression. Puis c’est le divorce de ses parents. Pour faire face aux charges familiales sa mère se remet aux études: un DEUG de droit, puis un diplôme d’aide soignante. Elle cumulera également les petits boulots pour améliorer le quotidien. Thierry vit mal cette situation. Il ne supporte plus d’être un fardeau pour sa mère. Il quitte la maison familiale pour l’internat de son lycée. Il y découvre le judo. C’est le parfait exutoire face aux difficultés familiales. Il pratiquera ce sport jusqu'à la ceinture marron, juste à un souffle de la ceinture noire. Puis ce sont ses copains qui lui vantent les qualités d’un certain sport qui se pratique à 15 avec une balle ovale. L’adolescent se laisse séduire et se met à pratiquer le rugby. A l’insu de sa mère qui à toujours pensé beaucoup de mal de ce sport brutal. Elle n’hésitera pas à éconduire les dirigeants de l’équipe du lycée venus solliciter une autorisation parentale pour permettre au mineur d'exprimer légalement son talent. Hors de question de négliger les études pour la balle ovale. C’est donc pour faire plaisir a cette mère que « Titi » (c’est comme ça qu’elle l’appelle) fera Bac S, puis math sup,  avant de terminer par un diplôme d’ingénieur en chimie des matériaux. Un cas unique dans le milieu du rugby.

Coté jardin.
          Il n’est pasdevenu pilote de chasse comme il en rêvait. Mais Thierry Dusautoir est aujourd’hui le 3eme ligne aile le plus convoité du milieu du rugby. Il gagne très bien sa vie et n’a surtout rien perdu de ses origines ivoiriennes. Il adore le garba au poisson que lui cuisine sa mère, adore les morceaux de couper- décaler que lui fait découvrir sa sœur restée à Divo pour s’occuper de la ferme familiale. Malgré sa collection personnelle de 1000 bandes dessinées, il reste également sensible aux romans d’Hamadou Kourouma. Il ne tarit pas d’éloges quand il parle de l’éducation collective, à l’africaine qu’il a reçue sur les plantations de ses grands parents. Il y est d’ailleurs retourné il y a 2 ans et prévoit s’y installer pour s’en occuper lorsqu’il raccrochera les crampons. Ce célibataire en quête de bonheur comme il se présente lui-même se verrait bien également créer une entreprise en Cote d’ivoire, et pourquoi pas, promouvoir le rugby dans ce pays, histoire de garder la main. Ses compatriotes candidats à l’immigration devraient en prendre de la graine.
                                                                                                                                        
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26 oct. 2011

Les marabouts ivoiriens à l'heure Twitter et Facebook.

En Côte d’Ivoire, si Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux ne sont pas à l’origine d’un bouleversement aussi spectaculaire comme ce fut le cas en Afrique du Nord, ils influencent cependant toutes les franges sociales, même les plus infimes et celles résolument conservatrices comme les "marabouts". A Abidjan, les marabouts exploitent au mieux Internet et les réseaux sociaux pour attirer et fidéliser leur clientèle. 
De l’espace physique…

Dans le langage populaire ivoirien, le mot "marabout" désigne non pas un oiseau échassier mais une personne savante en sciences occultes et ésotérisme ; une personne à la fois capable de jeter des sorts ou d’en atténuer l’effet ou encore de lire le passé, le présent et le futur.
Dans la capitale économique ivoirienne, les marabouts ne déambulent pas dans les rues comme c’est bien le cas à Dakar au Sénégal, mais, ils y sont pourtant, en nombre réduit peut être, mais pas pour autant si discrets.
Dans certains quartiers, la rue et les autres abords de voies sont le lieu par excellence de l’exercice du maraboutage. Le nombre des marabouts qui exercent dans les rues diminue de jour en jour.
De plus en plus portés vers les moyens de communication modernes, en vue d’attirer une clientèle encore plus importante, les marabouts frappent régulièrement à la porte de certaines radios de proximité qui leur ont ouvert des espaces où ils vantent à longueur de journée leurs prouesses et font le récit de leurs exploits.
Aussi, en captant les réseaux sociaux dans leur campagne publicitaire, les marabouts innovent et entrent dans l’espace virtuel.

… A l’espace virtuel… nouveaux modes opératoires
L’utilisation d’Internet, de Facebook et de Twitter comme nouveaux outils de communication et d’interaction sociale a fait naître de nouveaux modes opératoires de consultation chez la plupart des marabouts à Abidjan.
Bamba Sinali revendique une vingtaine d’années d’expérience en ‘maraboutage’. Des années durant, il a exercé dans les rues avant de s’ouvrir un petit cabinet. Bamba raconte comment il a intégré internet et les réseaux sociaux dans son travail il y a seulement quelques mois.
"J’ai découvert Internet l’an dernier et jusqu’à une date récente je l’utilisais uniquement pour lire mes courriels. J’ai cherché à savoir pourquoi ma fille passait tant d’heures sur Internet. Elle m’a dit qu’elle discutait avec ses amis instantanément et qu’elles échangeaient aussi des photos et des documents. C’est comme ça que je lui ai demandé de m’ouvrir des comptes Facebook et Twiter que j’utilise pour garder le contact avec mes clients et attirer d’autres".

Consultation à distance 
Désormais, les clients de Bamba n’ont plus besoin de se déplacer pour se rendre chez lui. "De là où ils sont, ils peuvent m’envoyer leur photo par Internet. J’arrive à lire sur leur visage les problèmes qu’ils ont et je leur propose des solutions. Quand on tombe d’accord sur les modalités de paiement, je fais le travail", explique Bamba.
Sidibé Soilio est aussi marabout. Un marabout "moderne" qui raconte son expérience avec Internet et les réseaux sociaux.
"Depuis que je me suis inscrit sur Facebook je me reconnecte facilement avec mes clients. On arrive à échanger et comme ils sont satisfaits de mon travail, ils transmettent mon contact à leurs amis et parents qui ont des problèmes, et dès que je me connecte, on en parle. C’est merveilleux", affirme Sidibé.
Outre l’utilisation de Facebook, Sidibé a associé les services de transfert d’argent à sa méthode de consultation. "Je perçois une avance avant de faire le travail et quand je finis je reçois le reliquat toujours par transfert d’argent. C’est plus vite et facile. En retour, je confectionne des bagues et des petits talismans que j’expédie à mes clients".

Vite… sur Internet et Facebook 
Coulibaly Petiorna, un autre marabout plaint le sort de ses collègues qui pour une raison ou une autre ne sont pas sur la toile.
"Les plus gros perdants sont les marabouts qui passent leur temps à traîner dans les rues, en quête de clients. Ils doivent comprendre qu’aujourd’hui les clients potentiels n’ont plus le temps de se déplacer de chez eux pour les retrouver dans la rue", explique Coulibaly. "Alors qu’avec Facebook, un PDG peut être assis dans son bureau et vous contacter. C’est un avantage. Ceux d’entre nous qui ne savent ni lire ni écrire devraient songer à engager des lettrés pour les aider", ajoute t-il.
Fait de mode ou simple nécessité, les marabouts se sont mis aux technologies de l’information et de la communication. Ils mobilisent blogs, sites Internet et comptes Facebook pour capter la clientèle, en plus des consultations téléphoniques à distance par lesquels ils prétendent accomplir des miracles ; des miracles difficilement vérifiables.

                                                                                               Par Selay Marius Kouassi, Abidjan
                                                                                                        Source: Radio Nederland

10 oct. 2011

La recordwoman du piercing s’est mariée.




         Elaine Davidson est d’origine brésilienne et vit à Edimbourg en Ecosse. Cette infirmière de 42 ans s’est bâti une réputation en se couvrant tout le corps de piercings. En l’an 2000 le livre des Records Guinness l’avait déclarée femme la plus « percée » du monde alors qu’elle n’avait que 462 piercings. Mais elle a continué à agrandir sa collection, et aujourd’hui elle arbore fièrement 6.925 pièces de métaux. Elle n’en ôte jamais un seul sous aucun prétexte alors même que cet attirail pèse près de 3 kilogrammes.
           La plupart de ses piercings se situent sur ses parties génitales, aussi bien à l’intérieur qu’a l’extérieur. Son visage tout seul en compte 192. Les médecins affirment que ce type d’automutilation extrême comporte de nombreux risques tels les infections, l’hépatite ou le SIDA. Mais Elaine Davidson insiste pour que tout le monde sache qu’elle n’est ni droguée, ni alcoolique encore moins fumeuse. Son seul vice, c’est le Coca Cola.
        Avec son air bizarre on pourrait penser qu’aucun homme normal ne pourrait s’intéresser à elle. Détrompez-vous ! Elle est parvenue à passer un de ses anneaux au doigt de Douglas Watson, un honorable et décent fonctionnaire qui ne porte aucun piercing.


             Est-ce que des gens ont eu le courage d’assister à ce mariage ? Bien sûr ! Le couple a même crée l’émeute dans les rues d’Edimburg comme le montrent les photos du mariage. On leur souhaite de vivre heureux et d’avoir beaucoup…de piercings.

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7 oct. 2011

Voici comment les NTIC pourraient permettre de réduire la fraude aux examens et concours.


La bonne foi n’a jamais été la chose la mieux partagée. C’est connu. Un journal de la place rapportait il y a peu qu’une candidate au Baccalauréat cette année n’a rien trouvé de mieux à faire que cacher un téléphone portable dans son slip. Malheureusement pour elle, l’appareil a été découvert par les examinateurs et certains curieux qui assistaient à la scène n’ont pas hésités à la filmer avec leur téléphone portable. Résultat : notre candidate s’est évanouie de honte. Mon propre neveu, candidat à un concours administratif m’expliquait l’autre jour que des examinateurs avaient mis sur pied un « réseau » où ils prenaient de l’argent à des candidats pour ensuite retrouver leurs copies pendant les corrections et leur attribuer les notes qui leur permettraient d’être admis. 

Et pourtant au lancement des examens à grand tirage cette année, le gouvernement avait produit une déclaration par la voix de Madame la Ministre de l’éducation nationale. Elle avait particulièrement insisté à cette occasion sur la nécessité pour les acteurs du système éducatif d’organiser des examens propres. C’est que la fraude est si ancrée dans les mœurs qu’elle est en passe de devenir la norme. Les « prix » des différents concours sont connus de tous comme de la vulgaire marchandise sur le marché. C’est donc tout naturellement que l’on vous demande ce que vous avez payé ou qui vous a aidé lorsque vous êtes admis à un concours aujourd’hui. Cette  situation démoralise les candidats honnêtes, défavorise les candidats pauvres et entache la crédibilité de nos diplômes. Pour mettre fin à la fraude avant, pendant et après les examens, la Société Nationale des Examens et concours (SONEC) propose une solution informatique. 

Gnon Laurent et le système SONEC

La SONEC est une entreprise privée. Son Directeur Général est Gnon Laurent, un ingénieur informaticien. Il a présenté le 1er Septembre dernier à l’immeuble Versus Bank à Abidjan une solution innovante et à la pointe des nouvelles technologies qui permettra, selon ses propres dires, de garantir l’intégrité et la sécurité des résultats aux différents examens et concours. Son système se compose d’un logiciel, de scanners professionnels, et de fiches de composition. Chaque fiche de composition a trois volets : un volet candidat(A), un volet correcteur (B) et un talon (C). Sur chacun de ces volets figurent des codes définis par un algorithme très complexe qui ne peut être lu que par le logiciel. Le jour de l’examen les candidats remplissent le volet candidat. Ce volet est ensuite détaché de la fiche de composition, scanné et lu automatiquement par le logiciel. Il ne reste plus que des fiches de composition anonymes sur lesquelles les candidats écrivent. A la fin des épreuves, ces fiches de composition seront également scannées. Les correcteurs ont accès aux copies via internet et les corrigent à distance sur un écran d’ordinateur. Les notes reportées sur le volet correcteur sont également scannées et lues par le logiciel. Avec cette séparation des trois volets, il est pratiquement impossible de retrouver une copie et de falsifier des réponses ou des notes pendant la correction. Ce n’est qu’à la phase du traitement des résultats que le nom du candidat sera lié au code du volet candidat, et la note, liée au code du volet correcteur. Ces deux codes étant liés par un algorithme  complexe il ne reste plus au logiciel qu’à lier le nom du candidat à sa note. On fera de même pour chaque matière puis on demandera au logiciel d’afficher les résultats. A ce niveau il n’y a qu’une seule personne, le super administrateur, qui peut entrer son mot de passe et donner l’ordre au logiciel qui affiche la liste des admis par ordre de mérite avec leurs notes et leurs moyennes.

Les avantages du système

 L’intervention humaine est limitée au strict minimum comme on peut voir. L’autre avantage de ce système est sa rapidité car les scanners utilisés permettent de traiter 30 volets par minute. Ce qui signifie qu’un concours de 15000 candidats avec 4 matières différentes peut être traité en moins de 5 jours. De plus, les volets scannés sont enregistrés dans le logiciel, ce qui permet un contrôle à chaque étape, même après la proclamation des résultats. Les candidats et leurs familles sont ainsi rassurés, de même que les organisateurs du concours.

Est-ce suffisant?

Il aurait pu rester en Europe avec ses diplômes et y gagner correctement sa vie. Mais Gnon Laurent a préféré rentrer au pays pour mettre ses compétences au service de son peuple en proposant au gouvernement une solution fiable et à moindre coût pour organiser les examens et concours. Mais un système informatique, quel que soit son degré de sophistication et de perfection ne peut à lui tout seul permettre de juguler la fraude, surtout si il est administré par des hommes. Et donc, en plus du de ce système, c’est d’une véritable cure morale dont les ivoiriens ont besoin en ce moment. Car la fraude, tout comme la guerre nait dans les esprits des hommes et c’est en ce lieu qu’il faut la combattre.

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