La Société de Développement Immobilier (SDI) est le fleuron
de l’immobilier en Cote d’Ivoire. Cette jeune structure crée en Juin 2012 ambitionne
de révolutionner le secteur de l’immobilier en Côte d’Ivoire. Sa Directrice
Générale est Annabelle Brou, une ivoirienne qui vit en France depuis une
dizaine d’années. Elle s’assigne pour mission d’aider ses compatriotes à se
loger décemment et à des prix raisonnables. Faisons plus ample connaissance
avec cette patronne au parcours atypique.
Une femme entreprenante.
Brou Adjoa annabelle est née à Abidjan en 1980. Après son
premier cycle au lycée Moderne D’Abobo à Abidjan, elle se retrouvera au lycée
Sainte Foi de la même commune pour un second cycle sanctionné par un Bac G2. La
comptable en herbe étudiera même une année à l’IMST d’Adjamé avant de s’envoler
pour l’Europe en 2002. Sur les raisons de ce choix, elle s’explique :
« Ne
voyant plus trop l’intérêt de rester à Abidjan, à cause des difficultés, j’ai
eu envie d’aller en Europe parce que je tenais coûte que coûte à devenir quelqu’un.
Et, pour moi, à cette époque-là, aller en Europe était la meilleure option ».
C’est d’abord en Belgique qu’elle pose ses bagages avant d’être récupérée et
emmenée à Paris par sa sœur aînée qui vivait depuis plusieurs années en France.
Mais la nouvelle Benguiste s’apercevra très tôt que son nouveau
pays d’accueil n’a rien de l’eldorado qu’on lui faisait miroiter au pays.
Arrivée en France sans titre de séjour, Annabelle Brou doit
batailler un an pour finalement obtenir le précieux sésame en 2003. Elle croit
être à la fin de ses souffrances lorsque, entreprenant de poursuivre ses études,
elle découvre avec amertume que ses diplômes acquis en Côte d’Ivoire ne sont
pas reconnus dans l’Hexagone. Elle se verra donc obligée de butiner de boulots
précaires en boulots précaires pour
assurer son quotidien. Son premier CDI, la jeune immigrée l’obtient en 2003
chez un charcutier-traiteur où elle doit faire fi de son Bac en comptabilité
pour vendre des pièces de charcuterie. L’ivoirienne exercera régulièrement ce
boulot pendant 3 ans. Mais devant l’augmentation de ses charges et l’insuffisance
de la rémunération, elle décide en 2006 de passer à autre chose. Elle se
retrouve comme assistante maternelle ou « nounou » dans une famille
du 15eme arrondissement de Paris. Mais tout en exerçant ce métier, la nounou ne
renonce pas à son rêve de créer un jour sa propre entreprise et devenir son
propre patron. Et pour se donner le maximum de chances la nounou se met à fréquenter
les milieux d’affaires où elle enchaîne rencontres sur rencontres. Elle
effectue même de fréquents séjours en Côte d’Ivoire dans l’objectif de
rencontrer des personnes qui pourraient lui faire des propositions d’affaire.
Sa témérité finit par payer puisque le 27 Mai 2012 au cours d’un de ses voyages
à Abidjan, elle a la chance de rencontrer Monsieur Dosso Sinali, DG de Net
Conseil. Avec lui, elle échange une première fois. La seconde fois à Marakech
au Maroc, elle à le temps de lui exposer ses ambitions pour l’immobilier en
Côte d’Ivoire. L’homme d’affaire apprécie l'engagement et l'envie de
réussir de la jeune dame. Il remarque sa capacité à proposer des solutions. Il accepte de lui
donner sa chance en la nommant Directrice générale de la SDI, la filiale immobilière
du groupe Net Conseil.
Cette ascension qu’elle qualifie elle-même de fulgurante, Annabelle
Brou reconnaît humblement quelle la doit en partie à son métier de nounou. Il
lui a permis de vivre décemment et de voyager pour nouer des contacts. Elle à
d’ailleurs continué à servir la famille du 15eme arrondissement plusieurs mois
après sa nomination en tant que DG. Annabelle est très reconnaissante envers
cette famille qui l’a beaucoup soutenue. Elle prendra le soin de proposer quelqu’une
d’autre à ses bienfaiteurs avant de démissionner pour rejoindre son nouveau
poste en Cote d’Ivoire.
A la tête de la SDI, Annabelle Adjoa Brou entend innover
dans le secteur de l’immobilier. Elle veut faire de la SDI l’interface crédible
qui permettra à un maximum de personnes de toutes les couches sociales et particulièrement aux compatriotes de la
diaspora de se loger sans se faire gruger par des opérateurs véreux ou des
parents indélicats. Du déjà entendu dira-t-on. Mais la nouvelle Directrice
Générale présente ses partenaires dans ce projet (dont une caisse d’épargne)
comme son atout le plus sérieux. La SDI à également acquis plusieurs hectares
de terrain dans le district d’Abidjan et banlieues pour la réalisation de ses
projets. La première tranche de logements, des duplex et des triplex à
Djorogbité à la périphérie d’Abidjan est déjà en chantier et peut être visitée en
temps réel selon la Directrice Générale. Elle sera livrée dans 18 mois et est
destinée dans un premier temps à la diaspora qui à très bien réagi à la
présentation de ce projet en Europe. « sur le papier, Djorogbité est déjà
vendu… Des footballeurs internationaux très connus ici, des artistes et des
associations ont déjà souscrit… Le projet attire beaucoup les gens parce qu’à
la différence des autres promoteurs, nous, nous mettons sur plan tout le
matériel qui sera utilisé pour la construction, les différentes mesures des
différentes pièces», assure-t-elle.
Concernant les conditions d’acquisition, Annabelle brou à ressuscité
la location-vente : les futurs acquéreurs
pourront contracter des crédits avec leurs banques ou avec la caisse
d’épargne pour payer leurs maisons en 48 ou 60 mois maximum. L’offre
immobilière de la SDI peut être consultée sur le site internet de Net Conseil.
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